Quelques ondes sismiques que nous avons étudié !
Remettre à la mode la tectonique
J’ai terminé mon stage fin août et je suis officiellement ingénieur depuis la fin de ma soutenance vendredi dernier (🥳). J’ai donc pu profiter de deux semaines de repos particulièrement bienvenues, l’Institut polaire nous a prévu un programme chargé pour ce mois et demi de formation ! Le temps de dire au revoir à la plupart de mes amis et visiter la famille, car je ne repasserai (presque) pas par chez moi avant mon départ.
Les formations ont commencé le 11 septembre avec notre arrivée à l’Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre ! (L’ “EOST”, c’est plus court.) Un long trajet en train derrière moi (Toulouse - Strasbourg, ce n’est pas à côté !), je suis arrivé la veille et j’ai pu rencontrer mes homologues VSC Informaticiens sur Crozet, Amsterdam et DDU. Tous très sympathiques, on attend avec curiosité le contenu de la semaine : il faut dire que l’IPEV a été avare d’informations et nous ne savons pas grand-chose sur ce qui nous attend.
Ce qui nous attend, on va vite l’apprendre : nos binômes électroniciens nous rejoignent dès le lundi matin pour nous faire un topo des deux semaines de cours qu’ils ont eu avant nous. Au programme, pointage d’onde sismique et explication détaillée de l’ensemble de la chaîne d’acquisition des données sismiques. On ajoute à cela le déploiement et la configuration des systèmes utilisés. Autant vous dire qu’une semaine n’est pas de trop, on prend beaucoup de notes et on essaie de se souvenir du maximum.
Sur base, nous sommes plusieurs VSC avec chacun notre domaine de spécialité. Je suis le VSC “info” et je vais beaucoup travailler avec le VSC responsable électronique de l’Institut polaire (dit “VSC élec”). C’est mon binôme de travail, en particulier sur les tâches scientifiques.
Ce fut aussi la semaine des premières rencontres de personnes qui partiront avec nous en hivernage. En plus de ça, le labo de l’EOST est rempli de scientifiques ayant passé du temps sur place, autant vous dire que c’est un torrent d’information ! On en apprend beaucoup sur la vie sur place, les moments forts, les difficultés et quelques petites histoires. Plus on en parle, plus on est impatient de partir.
Bientôt, ce sera Brest, à l’Institut Polaire que l’on a tous tant espéré revoir. L’emploi du temps déjà chargé sera en plus complété par la rencontre d’une bonne partie de mes co-hivernants. J’espère avoir le temps de publier sur ce blog, mais c’est possible que je prenne un peu de retard. Je vous parlerai de la suite de nos formations à Brest, puis à nouveau à Strasbourg pour les deux dernières semaines.